La pétition en PDF pour impression
Non à la fusion des écoles Anatole France A et B de Champigny !
Maintien des deux écoles, avec un directeur entièrement déchargé dans chaque école !
Nous venons d’être informés de la mise en œuvre d’un projet de fusion des écoles REP+ Anatole France A et B de Champigny qui font partie de la cité éducative. Si cette fusion était effective, au lieu de deux écoles élémentaires de 9 et 10 classes, et de deux directions totalement déchargées, il n’y aurait plus qu’un seul directeur pour une seule école de 19 classes.
Qui peut prétendre qu’un poste de directeur au lieu de deux et donc la réduction de moitié de l’accompagnement des familles dans ce quartier très difficile puisse d’une manière ou d’une autre améliorer la situation des élèves en difficulté ?
Cette fusion d’écoles aboutirait à créer une école de 19 classes et générerait une aggravation brutale des conditions de travail et d’apprentissage des enseignants et de leurs élèves, dans deux des écoles les plus difficiles du département. Inadmissible et inacceptable !
Avec cette opération de fusion, il s’agit donc au bout du compte de supprimer un poste, ce qui aura pour effet de diminuer les moyens octroyés aux élèves les plus fragiles, créant par là même toutes les conditions pour augmenter l’échec scolaire.
Ces deux écoles étant dans une « cité éducative », on ne peut que s’interroger : les cités éducatives ne sont-elles qu’un moyen de déréglementer, supprimer des postes en “mutualisant les moyens”, mettre en place des « super-directeurs, chef d’établissement et remettre en cause les normes définies par l’Education Nationale ?
Dernière minute : lundi 18 janvier, les enseignants des 2 écoles Anatole France A et B se sont prononcés majoritairement et massivement contre ce projet de fusion (17 contre, 3 abstentions et 5 pour).
Les enseignants et parents d’élèves soussignés, se prononcent avec le SNUDI-FO 94 et le SNUIPP-FSU 94, pour l’arrêt immédiat du processus de fusion des écoles élémentaires Anatole France A et B de Champigny et le maintien de deux écoles avec deux directeurs entièrement déchargés.