URGENT et IMPORTANT
La mise en oeuvre de la loi Rilhac se traduit par la remise en cause de la liste d’aptitude aux fonctions de directeur d’école pour les collègues ayant obtenu LADIRE 2021 et LADIRE 2022.
La formation des nouveaux directeurs, assurée jusqu’à maintenant pendant 4 jours sur le temps de travail, serait réduite à 2 demi-journées prises en dehors du temps de travail des collègues sur des mercredis avec participation obligatoire au risque de perdre sa liste d’aptitude.
En application des directives ministérielles, dans une circulaire départementale « LADIRE 2023 2024, formation obligatoire à la fonction de directeur », datée du 7 novembre et envoyée dans les écoles mardi 8 novembre vers 10h, il est indiqué :
« L’inscription sur la liste d’aptitude à l’emploi de directeur d’école (LADIRE) est désormais subordonnée au suivi préalable d’une formation à la fonction de directeur d’école. Cette formation ne pourra ainsi plus être dispensée entre la nomination et la prise de fonction et devra donc obligatoirement intervenir avant toute inscription sur la liste d’aptitude. »
Rappelons qu’avant la loi Rilhac, les collègues qui venaient d’être inscrits sur liste d’aptitude et qui obtenaient un poste de direction bénéficiaient d’une formation à la fonction de directeur d’au moins une semaine, sur leur temps de travail, avant la prise de fonction. Si l’on en croit la circulaire départementale, cette formation de 4 jours serait remplacée par une « formation » de 2 demi-journées sur 2 mercredis (donc cette fois hors temps de travail). Confirmant toutes les craintes du SNUDI-FO qui demande l’abrogation de la loi Rilhac, sa mise en œuvre se traduit donc par une remise en cause de la formation à la fonction de directeur qui est divisée par 4 ! Et maintenant prise sur le temps personnel des collègues tout en étant obligatoire !!!
La circulaire poursuit :« Les instituteurs et professeurs des écoles actuellement inscrits sur une liste d’aptitude départementale relative à l’emploi de directeur d’école et qui ne sont ou ne seront pas encore nommés sur un poste de directeur devront suivre cette formation préalablement à leur prise de fonction à la rentrée scolaire ».
L’inscription à la session de formation organisée par la DSDEN 94 est obligatoire pour :
– Tout enseignant ayant déposé un dossier de candidature pour LADIRE 2023 (NDLR lire à ce sujet le communiqué d’information envoyé mi-octobre par le SNUDI-FO 94 en bas de ce mail)
– Tout enseignant ayant obtenu une inscription à LADIRE l’an dernier ou l’année précédente (LADIRE 2021 et LADIRE 2022) à l’exception de ceux qui ont été nommés sur un poste de direction à titre provisoire et qui suivent une formation aux fonctions de directeur. »
Après avoir interrogé les services, il s’avère donc qu’un collègue qui a obtenu LADIRE 2021 ou 2022 et qui n’est pas sur un poste de directeur à TD, se retrouve dans l’obligation de s’inscrire et de participer à cette « formation » sous peine de ne pouvoir faire prendre en compte son inscription à LADIRE, pourtant acquise pour 3 ans lors du prochain mouvement. Le SNUDI-FO 94 conteste cette interprétation des textes qui entraîne, de fait une remise en cause de l’acquisition de la liste d’aptitude pour plusieurs collègues.
Le SNUDI-FO 94 attire l’attention des collègues sur les délais extrêmement courts et les modalités d’inscription à cette formation puisqu’il est demandé de répondre jeudi 10 novembre au plus tard et que les collègues qui auront réussi à s’inscrire ne sauront que dans les prochains jours quels sont les 2 mercredis qui seront retenus.
Le SNUDI-FO 94 rappelle que loin de répondre aux revendications légitimes concernant la direction d’école, la loi Rilhac place le directeur sous l’autorité académique à travers une «délégation de compétence», devenant un quasi-supérieur hiérarchique des autres enseignants, chargé d’«entériner et de mettre en œuvre les décisions du conseil d’école», renforçant par la même le cadre territorial de la loi Peillon et la main-mise des élus politiques et autres « partenaires » de l’École.
Un décret d’application de la loi Rilhac crée des « référents direction d’école » : des supers directeurs choisis avec soin chargés de mettre au pas les directeurs d’école.
Lors du CTM , la FNEC FP-FO a voté contre le projet de décret «référents direction d’école ».
SGEN-CFDT et SNALC ont voté pour.
FSU, SE UNSA se sont abstenus
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