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En urgence, de véritables recrutements pérennes !
Rassemblement devant la DSDEN du Val-de-Marne, mercredi 2 décembre à 10h30
Le manque d’enseignants aboutit à une situation critique sur le département. Les jours de classe perdus pour cause d’absences non remplacées se comptent par milliers depuis la rentrée pour les élèves du Val-de-Marne. Les classes surchargées dans de nombreuses écoles favorisent la propagation du virus et interdisent toute possibilité de rattrapage des conséquences du confinement pour les élèves.
Face à cette situation, après avoir refusé de prendre en compte notre exigence d’un plan d’urgence et nié la réalité (rappelons que pour M. le recteur d’académie interrogé en CHSCT A début novembre « il n’y a pas de grands besoins en remplacement dans le 1er degré »), des recrutements de contractuels ont été annoncés. Il s’agirait de 120 personnels non-formés sur des contrats ultra- précaires se terminant aux vacances de février. Ces annonces ne permettront pas d’améliorer durablement la situation. Que se passera-t-il après février ?
Pour les organisations syndicales SNUDI-FO, SNUipp-FSU, CGT Educ’action et Sud Education, il faut procéder à des recrutements en urgence pour assurer les remplacements et alléger les effectifs tout en maintenant la totalité des heures d’enseignements dues aux élèves :
- en faisant appel immédiatement aux 104 collègues de la liste complémentaire du concours 2020, et le cas échéant, en organisant un nouveau concours exceptionnel ;
- en garantissant que les contractuels recrutés le soient au moins jusqu’à la fin de l’année scolaire, et soient pris en charge et formés par l’Institution en vue de leur titularisation ;
- en rétablissant les ZIL et la gestion du remplacement par les circonscriptions qui faisaient preuve de plus de souplesse et de réactivité.
A moyen terme, il faut que la dotation de postes allouée par le Ministère pour l’année prochaine prenne en compte la nécessité d’un vrai plan d’urgence permettant de répondre aux besoins de remplacement criants depuis bien longtemps déjà, de baisser les effectifs dans toutes les classes…
Actuellement, les collègues doivent faire face à des situations désastreuses : au quotidien, il faut répartir les élèves et enseigner dans des classes surchargées. La situation sanitaire est elle aussi impactée puisque ces répartitions remettent en cause bien souvent le non-brassage des groupes. La situation est devenue intolérable dans certaines écoles.
L’école élémentaire Paul Bert B de Chevilly-Larue, particulièrement impactée par le manque d’enseignants depuis le début de l’année (nombreuses absences longues et collègues en ASA non remplacés), a demandé audience et décidé de se rassembler avec la mairie et les parents élus à la DSDEN du Val-de-Marne pour obtenir maintenant l’affectation des 3 remplaçants indispensables. Les organisations syndicales ont demandé que les collègues soient reçus.