D’après nos informations, les maires des communes d’Alfortville, Boissy, Bonneuil, Champigny, Créteil, Fontenay, L’Hay, Rungis, St Mandé ont d’ores et déjà confirmé officiellement qu’ils demandent le passage à 4 jours et la majorité des conseils d’écoles se sont prononcés favorablement aux 4 jours.
Ces écoles s’ajoutent à celles des 14 communes qui fonctionnent sur 4 jours depuis la rentrée (Ablon-sur-Seine, Joinville-le-Pont, La Queue-en-Brie, le Plessis-Trévise, Limeil-Brévannes, Mandres-les-Roses, Marolles-en-Brie, Noiseau, Ormesson-sur-Marne, Périgny-sur-Yerres, Santeny, St-Maur-des-Fossés, Thiais, Villecresnes, )…
Au 20 décembre, la moitié des communes du département ont donc confirmé
que leurs écoles fonctionneront sur 4 jours sur 36 semaines.
Et dans la plupart des autres communes le processus est très largement engagé…
Le rétablissement de la même organisation de 4 jours sur 36 semaines, dans toutes les communes, dans toutes les écoles du département, devient chaque jour une perspective qui devient de plus en plus concrète et qui s’impose à tous ceux qui sont attachés à la défense de l’école publique et qui refusent sa transformation en écoles des territoires sous la tutelle des élus politiques et des groupes de pression locaux.
Le SNUDI-FO rappelle que la mobilisation sans précédent des enseignants, entraînant le plus souvent les parents, a amené les 47 Maires et conseils municipaux du département à refuser de mettre en œuvre le décret sur les rythmes scolaires à la rentrée 2013.
Ainsi, en 2013/2014, en résultat de cette mobilisation, toutes les écoles du département, tous les élèves et tous les enseignants du département ont conservé les 4 mêmes jours de travail sur 36 semaines.
Aujourd’hui, c’est une véritable lame de fond qui s’amorce et qui est la réfraction de la volonté des enseignants que soit rétablie une norme nationale de 4 jours de classe sur 36 semaines.
Seuls deux maires (Maisons-Alfort et Vincennes) ont annoncé qu’ils maintiendraient la réforme des rythmes scolaires et ses 4 jours et demi à géométrie variable à la rentrée en dressant des sondages locaux contre l’égalité des droits. Ces 2 annonces ont déclenché un rejet général et une colère des enseignants et de nombreux parents. Un rassemblement à l’appel du SNUDI-FO, du SNUipp aura lieu à Vincennes jeudi 2 décembre à 17h30 devant la mairie. Quant à Maisons-Alfort c’est la grève qui a d’ores et déjà été décidé pour le 11 janvier. Les écoles annoncent, les unes après les autres qu’elles seront fermées et les personnels territoriaux seront en grève aux côtés des enseignants.
L’exigence du rétablissement d’une norme de 4 jours sur 36 semaines pour tous les professeurs des écoles est indissociable de la défense du statut d’enseignant-fonctionnaire d’État qui garantit les mêmes droits à tous les fonctionnaires sur tout le territoire national.
Ce sont notre statut national, nos droits et garanties qui sont menacés et remis en cause par les décrets sur les rythmes scolaires. Pour Force Ouvrière, rétablir l’Education Nationale dans toutes ses prérogatives, en finir avec la territorialisation de l’école, nécessite l’abrogation des décrets Peillon-Hamon-Blanquer.