PARTICIPEZ NOMBREUX AUX ASSEMBLEES DE SYNDIQUES DU SNUDI-FO 94, ORGANISEES PAR SECTEUR LES 16 ET 17 JUIN 2020

POUR VOUS INSCRIRE, CLIQUEZ SUR UN DES LIENS SUIVANTS :

  • SECTEUR 1 : Mardi 16 juin à 17h30 (Ivry-Vitry-Chevilly-Villejuif-Choisy-Orly-Villeneuve Le Roi-Ablon-Fresnes-Thiais-Rungis-L’Haÿ-Cachan-Arcueil-Gentilly-Le KB)https://forms.gle/orqZBLMjdDisUQfw9
  • SECTEUR 2 : Mercredi 17 juin à 9h30 (Créteil-Villeneuve Saint Geroges-Valenton-Charenton-Alfortville-Bonneuil-Ormesson-Boissy-Limeil-Villecresnes-Marolles-Santeny-Mandres-Périgny-La Queue En Brie-Noiseau-Sucy)  https://forms.gle/ApJQb3JCHt3duQSo8
  • SECTEUR 3 : Mercredi 17 juin à 13h30 (Saint Maur-Maisons-Alfort-Saint Maurice-Saint Mandé-Vincennes-Fontenay-Joinville-Nogent-Le Perreux-Champigny-Villiers-Chennevières-Le Plessis Trévise)  https://forms.gle/vxGfuwJVj1EPEGD3A

La fermeture de la Maison des Syndicats , en raison de la pandémie, ne nous permet pas, comme nous le faisons chaque année, de réunir notre congrès annuel. Celui-ci est repoussé à la prochaine année scolaire et se réunira dès que les conditions le permettront.

Aussi, en cette fin d’année scolaire exceptionnelle, le Bureau Départemental du SNUDI-FO 94 a décidé d’organiser des assemblées de syndiqués en visio conférence les 16 et 17 juin. Il invite tous les syndiqués à s’y inscrire et à proposer à leurs collègues sympathisants de le faire aussi. 

Un lien sera envoyé par mail à chacun des collègues inscrits.

Pour préparer ces assemblées, il soumet à la discussion de tous ce document ainsi que la déclaration de 17 directeurs de Villejuif qui précise « C’est la responsabilité de l’Etat de garantir le respect de l’obligation scolaire et de l’égalité des droits (…) ce ne sont pas des roulements qu’il faut organiser, mais ce sont des enseignants que l’Etat doit recruter. »


Le gouvernement utilise la pandémie pour remettre en cause nos droits statutaires

La désorganisation des écoles, découlant de la décision du Ministre Blanquer de donner aux Maires la possibilité de choisir leurs modalités de réouverture, aboutit à une déréglementation systématique et à la remise en cause des droits statutaires. Cette situation crée des tensions de plus en plus importantes. L’impossible organisation du travail en distanciel et en présentiel génère malaise et souffrance. Dans ce chaos généralisé, où sous couvert de confinement/déconfinement et de volontariat des parents le ministre disloque et territorialise l’école publique, il est urgent de revenir aux fondamentaux, à savoir notre statut qui encadre nos obligations de services de fonctionnaires d’Etat, que le SNUDI-FO 94 continue de défendre en toutes circonstances.

Le statut de PE et nos ORS sont toujours en vigueur

Rappelons avant tout que le statut des PE, leurs Obligations Réglementaires de Service, leurs missions sont toujours en vigueur et qu’en aucun cas une FAQ (fut elle ministérielle) ou des consignes orales ne sauraient s’y substituer. Rappelons aussi que ce que certains appellent « l’enseignement à distance », voire « télétravail » n’est pas de l’enseignement mais de la « continuité pédagogique » dont l’objectif reconnu par le ministre lui-même est le simple maintien d’un lien avec l’institution scolaire. D’ailleurs cette « continuité pédagogique » n’a fait l’objet d’aucun texte réglementaire et ne saurait être soumise à aucun contrôle de la hiérarchie. L’enseignement ne relève pas des missions qu’il est possible de réaliser en télétravail. C’est parce que nos obligations de service ne se déclinent que devant élèves, à l’exception d’une partie des 108 heures annualisées (Décret n° 2008-775 du 30 juillet 2008), qu’il ne peut être exercé aucune contrainte concernant la continuité pédagogique. Aucun PE ne peut être contraint ni par un IEN, ni par l’IA de se rendre dans son école pour assurer de la « continuité pédagogique » à distance.

Les écoles ne sont pas des établissements autonomes : le chef de service c’est l’IEN

Depuis le 11 mai, les modalités de fonctionnement sont différentes d’une commune à l’autre, voire même d’une école à l’autre, avec la mise en œuvre d’un protocole sanitaire inapplicable qui engendre stress, angoisse, et surmenage. Les enseignants ont le sentiment d’être abandonnés par leur hiérarchie face à des parents en colère ou inquiets et à des mairies de plus en plus intrusives. Cette situation voyant des enfants à la porte des écoles, des pressions sur les directeurs et les équipes enseignantes pour qu’ils fassent le tri, est inadmissible. Rappelons qu’au CHSCTA du 28 mai, interpelé par FO, le Recteur a indiqué que les IEN prennent et continuent à assumer leurs responsabilités, à savoir que ce n’est pas le rôle des directeurs ni des équipes que d’avoir à choisir entre les élèves qui peuvent ou non être accueillis dans les écoles. De même les écoles ne sont pas des établissements autonomes : ce sont les IEN qui sont chefs de service et qui valident les schémas locaux de réouverture des écoles en application du protocole sanitaire national. C’est donc leur responsabilité qui est engagée dans le fonctionnement de chacune des écoles et non celle des directeurs.

Les mesures d’ajustement de la carte scolaire prises la dernière semaine de classe…

Nous venons d’apprendre que les mesures d’ajustements de carte scolaire (ouverture fermeture de classe) ne seront prises qu’après le 2ème tour des élections municipales, soit la dernière semaine de classe. Ajoutons qu’une disposition prise pendant le confinement, combattue par le SNUDI-FO 94, autorise maintenant que tout poste puisse être fermé en juin ou même à la rentrée, même ceux sur lesquels les collègues sont nommés à titre définitif (les collègues seront alors nommés à TP sur un autre poste). Dans cette situation nous invitons tous les collègues concernés par une demande d’annulation de fermeture, d’ouverture, … à renvoyer la fiche carte scolaire au syndicat pour que nous demandions une audience dans les plus brefs délais et organisions la mobilisation avec les parents. Face aux conséquences du confinement, le SNUDI-FO 04 revendique un plan d’urgence pour le 94, plan de rattrapage.

Rentrée 2020 : le maintien de groupes réduits, des « rotations » d’élèves et du « distanciel » ?

« Si le virus est toujours là à la rentrée, il y aura toujours la règle de groupes restreints » a précisé le ministre de l’EducationL’enseignement à distance continuerait à être très important. La France s’est dotée d’outils et d’un savoir-faire qui lui permettent d’être en pointe sur cette question. C’est cette situation mixte que l’on doit préparer« , a déclaré Jean-Michel Blanquer sur France Inter.  Comment accueillir 260 élèves par groupes de 15 dans une école de 10 classes, sans enseignant supplémentaire (15X10=150) ? A la rentrée, tous les élèves ne pourront être présents dans leur classe avec leur enseignant en même temps. C’est-à-dire que Blanquer prévoit de maintenir des « rotations », « l’alternance », des prioritaires et des non prioritaires. Cela signifie que ce qui a été mis en place depuis les 11 mai et 2 juin lors de « la reprise » dans le cadre du déconfinement, voyant certains élèves ne venir que 2 jours par semaine, d’autres 1 seul … serait maintenu et généralisé à la rentrée.

Les 2S2C : des PEDT puissance 1000 pour territorialiser l’Ecole de la République !

Dans la continuité du désengagement de l’Etat et du renforcement de la territorialisation de l’école, le Ministre de l’Education Nationale tente d’imposer le dispositif « sport, santé, culture et civisme » (2S2C), publié le 8 mai, qui doit permettre « d’assurer localement l’accueil des élèves sur le temps scolaire par d’autres intervenants que leurs professeurs en proposant d’encadrer une activité physique et sportive. » Ce dispositif périscolaire mis en place sur le temps scolaire prévoit de remplacer des professeurs titulaires recrutés à bac + 5 par des éducateurs sportifs recrutés au niveau bac, des animateurs payés par les communes, voire « des personnes bénévoles (parents, …) pour faire faire du sport ou des activités artistiques ou culturelles à des groupes d’élèves. Dans la continuité de la réforme des rythmes scolaires, l’Etat se désengage de ses obligations et renvoie la gestion des écoles aux collectivités locales. Ainsi Vincennes propose des activités aussi diverses que la zumba, la sophrologie, le yoga, les arts plastiques, une initiation à la citoyenneté, du théâtre ou bien encore de la capoeira. Les enfants seront accueillis par des animateurs jeunesse, des intervenants associatifs et des professeurs du conservatoire.

Non au statut de directeur supérieur hiérarchique et à la mise en place d’écoles autonomes

Alors que les personnels se sont exprimés avec force et colère suite au suicide de notre collègue C. Renon pour que les revendications soient enfin entendues, alors que les directeurs sont en première ligne depuis le début de la crise sanitaire pour assurer leurs missions et parfois bien au-delà malgré l’incurie du gouvernement, alors que des collègues sont à bout, le gouvernement décide de proposer une loi visant à créer la fonction de directeurs d’école. Ce projet de loi donnerait à chaque conseil d’école un pouvoir décisionnaire et créerait un emploi « fonctionnel » de directeur, qui est un emploi précaire et à durée déterminée. Le directeur serait ainsi obligé de suivre une « feuille de route » personnalisée imposée par chaque DASEN et serait chargé de rendre des comptes aux élus locaux lors des conseils d’école qui deviendraient décisionnaires.

Pour le SNUDI-FO, la question de la direction ne peut être cantonnée, comme le voudrait le Ministère, aux seuls directeurs : cette question, tout comme le dispositif 2S2C, concerne bien l’ensemble des personnels du 1er degré. Le gouvernement veut donc accentuer la territorialisation de l’Ecole en allant vers les écoles autonomes et pour cela tente de remettre en cause notre statut.

Le SNUDI-FO demande le retrait du projet de loi sur la fonction de directeur et le retrait du dispositif 2S2C.

Comme nous l’avons déjà écrit : ce n’est pas un hasard si ces projets apparaissent pendant la crise sanitaire alors que les mairies prennent la main sur le fonctionnement de l’école et que le Ministre déclare : « chaque école en dialogue avec la commune définit son système d’accueil », « nous devons travailler avec les collectivités locales sur la réorganisation de l’espace, l’articulation scolaire et péri­scolaire. C’est l’occasion de moderniser le système éducatif. »

Nous aborderons aussi lors des assemblées de syndiqués : les ASA, les refus de temps partiel, la Hors-Classe et la Classe Exceptionnelle, les droits des AESH … et la construction et le développement du syndicat.


Déclaration de 17 directeurs d’école de Villejuif

Aujourd’hui, dans chacune de nos écoles, des dizaines de parents demandent que leurs enfants reviennent à l’école pour retrouver leur classe et pour apprendre. La situation actuelle qui voit des enfants à la porte des écoles, les directeurs et les équipes enseignantes subir des pressions pour qu’ils fassent le tri, est inadmissible. L’Ecole de la République est en danger.

Tout le monde est saisi d’inquiétude en pensant à la rentrée de septembre.

Les parents veulent que leur enfant retourne à l’école et soit scolarisé à temps complet. Ils ont raison !

Des précautions sanitaires continueront à être très certainement nécessaires, la distanciation physique devra probablement se poursuivre, un protocole sanitaire sera surement encore d’actualité.

Impossible d’accepter que se poursuive une situation où chaque école est dans l’impossibilité d’assurer la scolarisation de tous les élèves faute d’enseignants en nombre et de locaux adaptés.

C’est la responsabilité de l’Etat de garantir le respect de l’obligation scolaire et de l’égalité des droits. Alors pour qu’il n’y ait pas plus de 15 élèves par salle de classe en élémentaire et 10 en maternelle, ce ne sont pas des roulements qu’il faut organiser, mais ce sont des enseignants que l’Etat doit recruter.

Pour une école élémentaire de 351 élèves, ce ne sont pas 13 enseignants qu’il faut (13X27=351), mais 24 (351/15) ! 24 enseignants et 24 salles de classe pour 24 « groupes classe » de 15 élèves maximum.

L’Etat doit donc recruter massivement des enseignants et créer des postes pour que tous les élèves soient accueillis chaque jour par leur enseignant dans leur classe.

L’Etat doit donc recruter massivement des enseignants et créer des postes pour que les élèves de nos écoles, qui ont subi les conséquences du confinement, bénéficient d’un plan de rattrapage, d’un plan d’urgence pour les écoles publiques.

Au vu des conditions exceptionnelles de la prochaine rentrée, non seulement toutes les fermetures doivent être annulées, mais des postes supplémentaires doivent être attribués à titre exceptionnel à toutes les écoles du département afin de permettre qu’une génération entière d’enfants, parmi les plus fragiles, ne soit pas sacrifiée, pour rattraper les inégalités qui se sont inévitablement creusées, pour permettre à des milliers d’enfants de redevenir des élèves et de reconstruire l’école publique.

Les communes doivent dès maintenant préparer des salles de classes avec lavabos et sanitaires permettant de prendre toutes les précautions et de garantir que chaque classe de 15 ou de 10 élèves aura sa salle pour apprendre.

L’école obligatoire pour tous et l’égalité des droits commencent par là.

Les directions des écoles soussignées de Villejuif, syndiquées au SNUDI-FO, au SNUipp-FSU ou non syndiquées


Pour discuter des problèmes auxquels nous sommes confrontés au quotidien et élaborer nos revendications,

Pour organiser et renforcer le syndicat face aux tentatives de remises en cause de nos droits statutaires,

Le Bureau départemental vous invite à participer nombreux à l’une des 3 assemblées départementales de syndiqués organisées en visio conférence par secteur les 16 et 17 juin.

Secteur 1 : Mardi 16 juin à 17h30 (Ivry-Vitry-Chevilly-Villejuif-Choisy-Orly-Villeneuve Le Roi-Ablon-Fresnes-Thiais-Rungis-L’Haÿ-Cachan-Arcueil-Gentilly-Le KB). 

Pour s’inscrire : https://forms.gle/orqZBLMjdDisUQfw9

Secteur 2 : Mercredi 17 juin à 9h30 (Créteil-Villeneuve Saint Geroges-Valenton-Charenton-Alfortville-Bonneuil-Ormesson-Boissy-Limeil-Villecresnes-Marolles-Santeny-Mandres-Périgny-La Queue En Brie-Noiseau-Sucy).

Pour s’inscrire :  https://forms.gle/ApJQb3JCHt3duQSo8

Secteur 3 : Mercredi 17 juin à 13h30 (Saint Maur-Maisons-Alfort-Saint Maurice-Saint Mandé-Vincennes-Fontenay-Joinville-Nogent-Le Perreux-Champigny-Villiers-Chennevières-Le Plessis Trévise).

Pour s’inscrire : https://forms.gle/vxGfuwJVj1EPEGD3A

Si vous n’êtes pas disponible sur le créneau correspondant à l’assemblée de votre secteur, vous pouvez bien-entendu participer à celle dont l’horaire vous convient.